Le Mouvement de la Société pour la paix (MSP) a annoncé dimanche qu’il ne participerait pas à l’élection présidentielle du 18 avril 2019 en cas de candidature du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour un nouveau mandat.
Dans un communiqué, le MSP a précisé que “le Conseil consultatif, réuni samedi et dimanche en session extraordinaire, a décidé de la non-participation à la prochaine échéance présidentielle en cas de confirmation de la candidature du président de la République pour un 5ème mandat”. En clair, le MSP ne ferme pas la porte comme cela était rapporté par la presse à une candidature de son président. Elle l’a conditionne à la non candidature du président Bouteflika.
Pourtant dans la première déclaration publiée à l’issue de la réunion mouvementé du Conseil consultatif (madjliss Echoura), la plus haute instance du parti avait contraint Abderrezak Makri de se retirer de la course à la présidentielle par 145 voix contre 97 voix qui était favorable à candidature. Peut-on parler d’un revirement du Madjliss Echoura sur la question ?
Assurément Abderrezak Makri est parvenu à obtenir un compromis avec la frange dure du Madjliss qui ne voulait pas voir son candidat pactiser avec le régime au moment où la rue crie son rejet des partis politiques et demande de profondes réformes. En coupant la poire en deux, le MSP comme à son habitude se garde une porte de sortie, dans le cas où le candidat Bouteflika est candidat.
Source: https://www.huffpostmaghreb.com/entry/presidentielle-apres-avoir-dit-non...
