Le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah a déclaré dimanche 28 Juillet, lors d’une réunion du comité central à Rabat, que des élections anticipées seraient incontournables au cas les consultations actuelles pour la formation d’un nouveau gouvernement n’aboutissent à aucun compromis.
Il a souligné que le parti est prêt à toutes les éventualités quoique selon lui, « il est préférable de surmonter la crise gouvernementale actuelle afin de préserver la stabilité du pays, garantir la continuité des réformes et accélérer la mise en œuvre des dispositions de la Constitution ». Le numéro 1 du PPS a également déclaré que « nous sommes face à des concertations visant à former une nouvelle majorité" en vue d'un réaménagement ou d'un renforcement du gouvernement actuel. A ce propos, Benabdellah a demandé aux militants de son parti de mandater le comité central afin de pouvoir prendre des mesures adéquates et rapides qu’imposent les nouvelles évolutions politiques dans le cadre des consultations courantes qui visent à la formation d’une nouvelle coalition gouvernementale.
De plus, Benabdellah a insisté lors de cette rencontre sur « le rôle que devra jouer le PPS au niveau de la formation de la nouvelle majorité tant sur le plan de sa restructuration que sur le plan de ses orientations politiques » .
« Notre position aura pour fondement les bases sur lesquelles nous avons négocié notre participation au gouvernement après les élections législatives du 25 Novembre 2011 » a-t-il ajouté. Benabdellah a également annoncé qu’au cours des actuelles consultations, il sera question de défendre une participation équitable des femmes au sein du prochain gouvernement.
Benabdellah a affirmé que son parti demeure fortement attaché à la réalisation d’une nouvelle génération de réformes radicales dont le Maroc a besoin. Le premier secrétaire du PPS a rappelé que son parti est paré à toutes les éventualités auxquelles conduiront les consultations pour la formation du nouveau gouvernement, y compris celles des élections anticipées, insistant sur l’indépendance de la prise de décision au sein de sa formation politique et sur son entière souscription à la préservation des intérêts supérieurs de la nation.
D'autre part, Benabdellah a fait remarqué que « l’institution Royale a toujours démontré sa volonté de mener des réformes en empruntant la voie démocratique inscrite dans la nouvelle Constitution ». Selon le leader communiste, lors de la crise gouvernementale actuelle, « l’institution Royale a démontré son interprétation démocratique des nouvelles dispositions constitutionnelles en nommant un Chef du Gouvernement issu de la majorité des urnes ».
Benabdellah n’a pas manqué de rappeler « la stratégie de son parti qui s’inscrit dans une monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et sociale" insistant sur "le rôle central de l’institution royale dans l’édification de l’Etat de droit et sa réactivité vis-à-vis des attentes populaires notamment par la prononciation du discours du 9 mars qui a consacré des garanties démocratiques avancées » a-t-il conclu.
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