Le Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ) présidé par l’ancien ministre de la communication a décidé de ne pas participer à l’élection présidentielle du 17 avril prochain.
Mohamed Said, président du parti, a expliqué lors d’une conférence de presse qu’il a animée ce mardi à Alger qu’en s’abstenant de présenter un candidat pour ce scrutin, le PLJ a pour intention de ne pas compliquer davantage la situation.
Le bureau national de ce parti considère que « la course à la présidentielle a été, pour la première fois depuis l’indépendance, déviée au point de compromette l’unité de l’institution militaire, et partant de mettre en danger la stabilité nationale et la cohésion sociale ».
Le PLJ, affirme son président, décidera de soutenir ou non l’un des candidats après publication par le Conseil constitutionnel de la liste des candidats retenus. Le PLJ attend-t-il un nom précis ? Mohamed Said nie cette hypothèse.
Selon lui, ce n’est qu’une fois que la liste est définitive que le parti tranchera, peut être, en faveur d’un candidat. Si aucun n’émerge du lot, le PLJ n’appellera pas ses partisans au boycotte mais juste à balancer le jour des urnes un bulletin blanc dans les urnes.
De même, ce parti émet des réserves sur l’organisation exclusive par l’administration des élections en raison de l’impartialité que celle-ci a prouvée par le passé.
« J’aurai souhaité que dans cette commission on associe tous les contestataires pour lui donner plus de crédibilités », déclare-t-il.
Mohamed Said affirme, par ailleurs, que dans un souci de neutralité et de moralité, Sellal n’aurait pas du annoncer lui-même la candidature du Bouteflika pour un quatrième mandat.
Si le premier ministre est désigné directeur de campagne du président candidat, il est tenu de démissionner du gouvernement et de la Commission nationale d’organisation de l’élection présidentielle qu’il préside, obverse Mohamed Said.
Autor: Mina Adel
Source/Fuente: http://www.elwatan.com/une/election-presidentielle-le-plj-n-est-pas-cand...
