Trois questions à Mohamed Darif, Fondateur de l’Union des néo-démocrates (UND).
1. Où en êtes-vous de la création de l’Union des néo-démocrates ?
C’est le compte à rebours. La liste définitive des membres fondateurs est bouclée et nous allons présenter une demande au ministère de l’Intérieur cette semaine ou la deuxième semaine du mois de mars. La loi requiert 300 signatures, mais nous en présenterons nettement plus, avec de bons profils et des compétences capables de s’impliquer dans la gestion des affaires publiques. Au lieu des signatures recueillies dans les deux tiers des régions comme le veut la loi, nos membres fondateurs viennent des 16 régions du pays. Notre autre ambition est de pouvoir tenir le congrès constitutif fin mai ou début juin prochain.
2. Votre future formation ne risque-t-elle pas d’être un parti de trop ?
Au risque de décevoir beaucoup de monde, je dirais que nous n’avons pas assez de partis au Maroc, même s’il en existe 35. En France, on en recense plus de 270. Au Sénégal, un pays présenté comme un modèle dans la région, le nombre de partis dépasse la centaine pour une population de moins de 10 millions d’habitants. Et dans l’absolu, nous n’avons pas de partis, mais des officines qui s’activent lors des élections avant de retomber dans l’inertie. Nous avons besoin de partis actifs, voire d’une sorte de « Ramed partisan ». A l’UND, notre crédo est peu d’idéologie et beaucoup d’efficacité.
3. Vous voulez avoir des élus lors des élections communales de 2015. Ambitieux, non ?
Notre ambition est tout à fait légitime. Avant même que notre parti ne soit légalement créé, plusieurs personnes nous ont contactés pour dire qu’elles étaient prêtes à endosser nos couleurs lors des prochaines élections communales. En plus, nous disposons de cadres capables de relever le défi avec une recette infaillible : faire le bon diagnostic des problèmes du pays pour pouvoir s’imposer comme une réelle force de proposition.
Source/Fuente: http://www.telquel-online.com/content/mohamed-darif-%C2%AB%E2%80%89il-n%...
