Le terrorisme et le discours politiquee justifien-ils un nouvveau report des élections?

Fuente: 
Le 360
Fecha de publicación: 
12 Abr 2015

Et voilà qu'il est question d’un nouveau report des élections pour cause de menaces terroristes qui viseraient des acteurs politiques. Ou serait-ce le climat délétère entre rivaux politiques qui en serait la cause ? Al Akhbar a recueilli les réactions des uns et des autres.

Al Akhbar a réservé son dossier politique de ce lundi 13 avril aux élections. Non pas pour peser les atouts et handicaps des différents acteurs du champ politique national, mais pour s’interroger sur l’éventualité du report d’un long échéancier électoral. Celui-ci devrait démarrer incessamment avec les scrutins professionnels pour se terminer, en septembre prochain, avec les élections communales, régionales, et le renouvellement des membres de la deuxième Chambre du Parlement.

 Dans son dossier de la semaine, Al Akhbar revient sur les griefs des uns et des autres. A commencer par l’USFP dont la direction avait déclaré que les menaces terroristes qui planent sur les leaders ittihadis (le Premier secrétaire en premier lieu), pourraient perturber le déroulement normal des prochains scrutins. Cependant, les mêmes voix socialistes imputent au gouvernement, et surtout au PJD qui dirige l’Exécutif, toute perturbation de l’échéancier déjà arrêté d'un commun accord avec toutes les formations politiques.

 Al Akhbar revient sur un autre aspect qui risque de perturber le bon déroulement des élections programmées tout au long de l’année en cours : le discours politique qui a atteint des niveaux impensables. Le journal rappelle ainsi les graves accusations proférées par Hamid Chabat, S.G de l’Istiqlal, contre Abdelilah Benkirane et son équipe, allant jusqu’à se mêler des affaires privées de deux membres du gouvernement. Al Akhbar consacre par ailleurs un autre article au gouvernement qui, par les sorties de ses membres, leur chef en tête, a contribué aux dérapages auxquels on assiste depuis presque le début du mandat de ce dernier.

 Rivaux, mais responsables

Récemment, et à la demande des rivaux de Benkirane (les quatre partis de l’opposition), le roi Mohammed VI a été sollicité pour intervenir en tant qu’arbitre et garant des droits et libertés de tout le monde. Les détracteurs du Chef de gouvernement et S.G du PJD ont été reçus par des conseillers du souverain à qui ils ont remis un mémorandum. Par la suite, ce sont des conseillers du roi qui ont été dépêchés à la rencontre du Chef de gouvernement. Mais toutes ces tentatives de « calmer le jeu » ne semblent avoir débouché sur rien, à en juger par les joutes verbales qui ont repris de plus belle une semaine plus tard. Aujourd’hui, on en arrive carrément à un éventuel report d’importantes échéances électorales à cause des déchirem

 

Source: http://www.le360.ma/fr/politique/le-terrorisme-et-le-discours-politique-...