Le FFS garde le silence sur la guerre entre Toufik et Saâdani

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Tout sur l'Algérie
Fecha de publicación: 
14 Feb 2014

Le FFS n’a pas encore tranché quant à son éventuelle participation aux élections présidentielles d’avril prochain. « Toutes les options sont sur la table », déclare Ahmed Betatache, son premier secrétaire, au cours d’une conférence de presse animée ce vendredi au siège du parti à Alger.

Boycott ou soutien à un candidat, le parti attend « le moment opportun » pour se prononcer, ajoute M. Betatache.  Ce qui est sûr, c’est que le parti appelle au changement avec toutes les forces vives et la « participation de tout le monde ». Il n’en dira pas plus au sujet des déclarations d’Amar Saâdani sur le patron du DRS : « nous ne voulons pas entrer dans la guerre des mots, ni dans la lutte des clans. Nous ne commenterons les déclarations des personnes », insiste M. Betatache.

Ce qui anime le FFS aujourd’hui, c’est plutôt le rejet, par l’APN, du projet de loi sur les indemnisations des victimes de 1963. Cette dernière s’appuie sur l’article 121 de la Constitution et qui légitime le refus dès lors où un projet engendrerait des dépenses supplémentaires.

Le FFS réfute cet argument. D’abord parce que de « nombreux projets de lois adoptés ont engendré des dépenses supplémentaires ». Le parti tire exemple de la réconciliation nationale qui a généré un coût à l’État. C’est qu’ « en termes de violation de la Constitution », l’APN n’est pas en reste selon M. Betatache qui revient sur « l’absence de bilan annuel obligatoirement fait par M. Sellal avant la fin de session de l’APN ». La politique générale d’une année d’exercice, qui doit  en effet être présentée par le Premier ministre, n’a pas été divulguée cette année, ni l’APN convoquée pour l’occasion.

De même, le FFS s’insurge du refus d’une commission d’enquête sur les événements de Ghardaïa. L’APN se défend en invoquant les poursuites judiciaires en cours contre certains protagonistes dans le Sud du pays. « Pourtant en 2011, lors des émeutes autour du sucre et de l’huile, le gouvernement avait installé une commission d’enquête alors que des poursuites judiciaires avaient déjà cours », rappelle  le premier secrétaire du parti. « Le FFS souhaite changer le régime, mais sans mettre le pays en danger », allègue M. Betatache. Tout comme il fait la distinction : « le FFS défend l’État, pas le pouvoir ».

Autor: Zineb A. Maïche

Source/Fuente: http://www.tsa-algerie.com/actualite/item/5477-il-n-a-pas-encore-tranche...