Les islamistes dialoguent discrètement avec le pouvoir !

Fuente: 
C.R.I.DE.M
Fecha de publicación: 
08 Dic 2012

Des dissensions profondes minent depuis quelques temps les rangs de la COD revendicatrice du Rahil du pouvoir, menaçant la cohésion de ce pôle politique. Ces divergences sont renforcées par l’échec du meeting de mercredi passé de cette opposition et seraient motivées par certaines données dont le colportage par l’un des partis de la COD d’informations infondées sur l’état de santé du président de la république pendant son séjour de convalescence dans la capitale française.

Des nouvelles erronées que la COD avait considérées comme réelles et œuvré en conséquence dans son élan de protestation politique pour réitérer ses appels au départ du régime et au lancement d’une transition consensuelle entre tous les pôles politiques mauritaniens.

Selon des sources généralement bien informées, les signes avant-coureur d’une COD scindée en deux coalitions sont devenues très manifestes dont l’une serait dirigée par le RFD du chef de file de l’opposition démocratique Ahmed Ould Daddah avec comme formations politiques membres la Convergence démocratique nationale ( CDN), l’Union des Forces du Progrès (UFP), Unad alors qu’au sein de la seconde ligue conduite par Jemil Mohamed Mansour siégeront les partis Tawassoul, Hatem et d’autres micropartis.

Sur un autre plan, des sources évoquent l’entrée probable des islamistes dans un dialogue ouvert avec le pouvoir dont les premiers préparatifs auraient commencé depuis quelques mois à travers une série de concertations sécrètes et qui n’écartent pas la possibilité pour les islamistes d’opter pour le choix du soutien de Ould Abdel Aziz, sur la base de conditions et d’accords réciproques entre les deux parties.

Les futures élections législatives et municipales devront montrer les grandes divergences entre les deux Coalitions de la COD si une explosion ne se produit pas avant ; dûe selon certains opposants au pessimisme du parti Hamman récemment rallié à la COD.

Notons que les sources précitées indiquent que Ould Daddah et Ould Maouloud rendent les islamistes responsables de l’échec de l’exigence de l’option du Rahil, en raison de la précipitation qui a présidé à cette voie de lutte politique avant que les conditions ne soient propices.

Certains observateurs constatent par ailleurs une certaine lassitude de la rue des propagandes de l’opposition, surtout après le retour du président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz à Nouakchott et son accueil populaire qualifié par les analystes du plus gigantesque de l’historie de la Mauritanie.

http://www.cridem.org/C_Info.php?article=637227