Le clip à la gloire de Abdelaziz Bouteflika continue de faire des vagues. Après Kenza Farah, c’est au tour de Smaïn de prendre ses distances.
La controverse autour de Notre serment pour l’Algérie n’est pas près de s’éteindre. Et pour cause : certains artistes ayant participé à sa réalisation estiment avoir été floués. «Laissez-moi être heureux, laissez-moi être fier de mon président qui a prêté serment à l’Algérie et qui a tenu la promesse de millions de martyrs», entonnent la soixantaine d’artistes en arabe au début du clip. Certains affirment, aujourd’hui, n’avoir pas compris que le texte se référait à Abdelaziz Bouteflika, à l’image de l’humoriste Smaïn. Son producteur Fabrice Roux a indiqué, dans un communiqué transmis à l’AFP, que l’artiste «pensait apporter son soutien au pays qui l’a vu naître» en participant à ce clip et qu’il estime avoir été trompé. Ne parlant pas arabe, l’humoriste ignorait que le titre du clip était un slogan de campagne. Il «pensait délivrer un message de paix et d’unité, en compagnie d’artistes de tous horizons (...). Il regrette sincèrement l’interprétation qui en est faite», a ajouté Fabrice Roux.
Smaïn n’est pas le premier à prendre ses distances. Il y a quelques jours, la chanteuse franco-algérienne Kenza Farah a expliqué à notre site avoir «été invitée à participer à un clip pour l’Algérie, présenté comme un ‘We are the world’ made in Algeria». Ce n’est pas la seule polémique qui entoure le clip. Certains artistes ont reconnu, sur Dzaïr TV, avoir été rémunérés pour participer à la vidéo. Un aveu qui a conduit à la suppression pure et simple de l’émission qui les avait invités.
Autor: AFP
Source/Fuente: http://www.elwatan.com/actualite/smain-se-desolidarise-lui-aussi-du-clip...
