Pouvoir-société civile, le face-à-face
La société civile est en ébullition. A peine une semaine après les résultats décevants du 17 avril, le décor d’un face-à-face annoncé entre pouvoir et société civile se met en place. Et pour cause.
La société civile est en ébullition. A peine une semaine après les résultats décevants du 17 avril, le décor d’un face-à-face annoncé entre pouvoir et société civile se met en place. Et pour cause.
Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderazzak Makri, a déclaré, lors d’une conférence de presse tenue hier, au siège de son parti à El Oued, que l’Algérie passe par une situation difficile qui constitue un véritable danger pour notre pays (aux niveaux politique et économique) de corruption et en matière de liberté de la presse.
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé dimanche à Alger à "une réforme en profondeur de la Constitution et à des élections législatives anticipées comme préalable à l'édification démocratique".
Des milliers de personnes ont entamé, ce dimanche 27 avril à 10h50, une marche à Tizi Ouzou pour « l’autodétermination du peuple kabyle » à l’appel du MAK, a-t-on constaté sur place.
Les marcheurs, dont des militants du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), scandent « Kabylie, Kabylie autonome). Sur la seule banderole brandie par les manifestants, il est inscrit : « pour l’autodétermination du peuple kabyle ».
La marche a démarré de l’université et se dirige vers le centre-ville, en l’absence de la police.
Abdelmalek Sellal reprendra son poste de Premier ministre, après l’avoir laissé temporairement à Youcef Yousfi, a appris TSA d’une source bien informée : « C’est sûr, Abdelmalek Sellal sera reconduit comme Premier ministre », affirme notre source. La reconduction de M. Sellal pourrait intervenir très rapidement.
Ali Benflis va rencontrer dimanche 27 avril la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique, ayant boycotté l’élection présidentielle du 17 avril. La rencontre va se tenir chez Ahmed Benbitour, selon une source proche de la Coordination. Les partis et personnalités politiques qui composent cette Coordination vont tenter de convaincre l’ancien chef du gouvernement et candidat malheureux à la présidentielle de prendre part à la conférence nationale pour la transition démocratique prévue les 17 et 18 mai prochain.
Ali Benflis a accusé ce samedi 26 avril, sans donner de noms, des institutions de l’État de fraude lors de l’élection présidentielle du 17 avril. Le candidat malheureux se base sur les rapports des directeurs de ses comités de soutien dans les 48 wilayas du pays, avec qui, il s’est réuni ce samedi 26 avril à Alger.
Manifestants poussés dans les escaliers, militants incarcérés pendant plusieurs jours, étudiants traînés sur le sol et frappés à coup de bottes. Depuis une semaine, les forces de l’ordre ne prennent plus de gants. Leur cible : les contestataires.
Une course féroce aux postes et aux privilèges opposant les soutiens au 4e mandat de Bouteflika devrait agiter le sérail dans les prochains jours.
Amira Bouraoui est l’une des fondatrices du Mouvement Barakat ! Dans cet entretien, elle parle des prochaines actions de ce mouvement qui s’est distingué durant la campagne électorale par des actions de rue contre le quatrième mandat de Bouteflika.
Bouteflika a été élu pour un quatrième mandat. Que compte faire maintenant le Mouvement Barakat ! ?
Barakat ! compte poursuivre son militantisme pour l’instauration de la démocratie en Algérie. Ceci va se manifester à travers la poursuite des actions pacifiques et des propositions pour une transition démocratique.
Franchement déterminé, infatigable, le candidat indépendant Ali Benflis a animé, hier, sa troisième sortie médiatique depuis ce qu’il qualifie de «forfaiture du 17 avril».
Sans grande surprise, le Conseil constitutionnel a «proclamé» les résultats tels que voulus par le pouvoir.
Le scrutin présidentiel du 17 avril a marqué une nouvelle étape dans l’interminable bras de fer opposant un pouvoir hégémonique et une opposition atomisée.
Nouvelle appellation et élargissement des contacts avec les acteurs politiques.
Le Conseil constitutionnel a rendu public, hier dans un communiqué, les résultats définitifs de l’élection présidentielle du 17 avril 2014 qui arrêtent un taux de participation de 50,70% et proclament le président-candidat, Abdelaziz Bouteflika, président de la République algérienne, avec 8 531 311 des suffrages obtenus, soit la majorité absolue :
Des manifestants munis de banderoles ne pouvaient pas constituer un danger pour des escadrons de forces antiémeute bien équipés pour la circonstance.
Ali Benflis a mis en place, avec ses soutiens, un pôle politique appelé les «Forces du changement».
Après la proclamation officielle des résultats de la présidentielle, le président Abdelaziz Bouteflika s’est enfin adressé aux Algériens, six jours après le scrutin du 17 avril. « Dans quelques jours, j’aurais l’occasion, mes chers compatriotes, de m’adresser à vous plus longuement, notamment pour vous redire mes engagements et vous entretenir de l’œuvre de construction nationale que j’ai voulu poursuivre avec vous », a notamment dit le chef de l’Etat dans son message lu à la télévision et diffusé via l’agence APS.
Depuis plusieurs mois, les réseaux sociaux, les caricaturistes et même des émissions de télévision multiplient les moqueries autour du fauteuil roulant du président Bouteflika.
Flora Bouberghout est présidente de l’Association nationale de soutien aux personnes handicapées. Dans cet entretien, elle se dit scandalisée par ces moqueries.