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Le ministère de l’Intérieur vient de révéler le nombre de candidatures déposées dans le cadre des prochaines élections locales : 130 925 pour les communales et 7 588 pour les régionales.

C’est le PAM qui présente le plus de candidats pour le scrutin communal avec plus de 18 000 prétendants, soit 13,9 % du total. Suivent ensuite l’Istiqlal, le PJD, le RNI puis l’USFP.

Une Khmissa. C’est le logo du parti Alternative démocratique (PAD), dernier né des partis politiques marocains. En effet, la formation constituée essentiellement de personnes ayant fait partie du courant « Ouverture et démocratie » de l’USFP a été reconnue par le ministère de l’Intérieur le vendredi 24 juillet. Un aval qui permettra au PAD de réunir son secrétariat général, le 28 juillet prochain selon nos sources, en vue d’organiser un congrès constitutif.

Les affiches des partis ne pourront pas être placardées sur les murs et enceintes des lieux de culte pour la prochaine campagne électorale qui démarre le 20 août prochain.

"Des personnes poursuivies devant la chambre des crimes financiers obtiennent l’aval pour les élections", titre Al Massae dans sa livraison de ce mercredi 22 juillet. Le journal arabophone rapporte ainsi que plusieurs parlementaires et présidents de communes poursuivis en justice ont bénéficié des reports de leurs dossiers pour se porter candidats aux prochaines élections communales prévues le 4 septembre prochain.

Si la loi interdit la transhumance des élus durant leur mandat, elle reste cependant muette sur ce "mercato" effréné qui s'organise à la veille des élections. Ce type de migration fait désormais partie intégrante de nos mœurs politiques. Et, dans sa version de ce mercredi 22 juillet, Al Khabar nous le rappelle en citant deux députés, et non des moindres, qui viennent de quitter le parti de la rose pour la colombe de Salaheddine Mezouar, une année même avant les législatives de 2016.

Les hauts fonctionnaires du ministère de l’Intérieur s’apprêtent à vivre une nouvelle valse. De nouveaux walis et gouverneurs sont en effet attendus, à quelques semaines des élections communales.

Le découpage électoral divise toujours l'opposition et la majorité Les quatre leaders de l'opposition doivent revoir une nouvelle fois ce vendredi le ministre de l'Intérieur, Mohamed Hassad, pour lui remettre leurs réponses sur le découpage électoral, leur dernier cheval de bataille.

Les leaders des quatre partis de l'opposition (PAM, Istiqlal, USFP et UC) et leurs représentants rencontreront ce mardi 14 juillet, à Rabat, le ministre de l'intérieur Mohamed Hassad pour lui présenter un mémorandum commun appelant à une révision de la loi sur le découpage électoral.