Sur les trente deux ministres que compte la nouvelle équipe de Sellal, seulement huit sont issus de partis politiques. Quatre appartenant au FLN, deux au RND et les deux chefs du MPA et de TAJ.
Recul sur le cahier des charges pour les concessionnaires de véhicules, puis révision de la nouvelle composition du gouvernement cinq jours après son annonce… « Pauvre Algérie, ils (les décideurs) sont en train de se plier à des groupes de pression qu’on ne connaît pas », lance d’emblée Abderrezak Mokri, président du MSP. Pire, « Cela veut dire aussi que le Président n’a plus la capacité de décider, qu’il n’y a plus de gouvernement et qu’il n’y a plus d’État. Que des gens ont pris les rênes du pays. Des gens qu’on ne connaît pas », dit-il avant de lâcher : « C’est une mascarade ! ».
Le président de Talaiou El Houriyet relève que la Constitution a cessé d’être un pacte social pour être abaissée au rang de simple instrument d’une personnalisation du pouvoir.
Le président du RCD ne voit dans le dernier remaniement ministériel qu’une manière de maintenir le système.
« Aujourd’hui encore, ils veulent réviser la Constitution juste pour introduire d’autres mécanismes qui leur permettent de maintenir le système en place comme ils l’ont fait une fois de plus lors de l’amendement de 2008 », a estimé, ce vendredi 15 mai, Mohcine Belabbas, président du RCD.
Interminable parcours du combattant. De nombreux partis politiques sont en attente de la fameuse autorisation du ministère de l’Intérieur pour pouvoir tenir leurs congrès constitutifs. Le système d’autorisation est devenu un instrument de blocage politico-administratif. Plusieurs fois interpellé, Tayeb Belaïz ne semble pas enclin à débloquer les dossiers qui sommeillent dans les tiroirs de son département, et ce, malgré son «engagement».
Il l’a remanié. Enfin. Envisagé dès la fin de l’été 2014, reporté à plusieurs reprises, le remaniement ministériel a finalement eu lieu ce jeudi 14 mai. Au moment où personne ne l’attendait presque plus.
Mais au-delà de la composition du nouveau gouvernement avec son lot de partants et de nouveaux arrivants, ce remaniement suscite aux moins trois interrogations.
Onze nouveaux ministres font leur entrée au gouvernement du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, suite au remaniement opéré par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Abdlemalek Sellal est-il devenu militant du FLN ? Relancé plusieurs fois par la presse, ce lundi 11 mai, en marge de la réunion du Bureau politique du FLN, Amar Saâdani est resté évasif. « Les ministres, les diplomates, les directeurs et même vous les journalistes, sont les bienvenus au FLN à condition de se soumettre aux règlements et aux statuts du parti », a-t-il répondu.
L’instance de suivi et de concertation de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) s’est réunie, hier jeudi à Alger. Les membres de cet aréopage, regroupant des partis et des personnalités de l’opposition politique, ont estimé que la lutte contre la corruption ne peut pas aboutir en « l’absence d’une justice indépendante en Algérie ».
Décidément, In Salah ne décolère pas, son combat prend l’allure d’une lutte qui s’installe dans la durée et les animateurs du Collectif national pour un moratoire sur le gaz du schiste ne sont qu’au début d’un très important planning d’actions en perspective.
Il a parlé. Enfin. En pleine crise qui secoue son parti, Abdelkader Bensalah, secrétaire général du RND, s’est adressé, ce jeudi 7 mai, brièvement à la presse en marge d’une séance plénière au Sénat consacrée aux questions orales.
« Je sais que vous êtes ici pour vous informer de ce qui se passe au sein du parti », a-t-il dit aux journalistes. Après avoir souligné qu’ « il ne confondait pas entre ses missions institutionnelles et son poste au sein du parti », Bensalah reconnaît pour la première fois « qu’une situation anormale règne au RND ».
Abdelkader Benslalah n’a pas livré une grande résistance face à ses adversaires. Selon les informations recueillies par TSA, il a accepté de céder son siège de Secrétaire général à Ahmed Ouyahia. Bensalah s’adressera aux militants du parti dans les prochaines 48 heures à travers une lettre, tout comme l’avait fait Ouyahia en 2013. « La lettre de démission est prête », précise à TSA une source au parti. « La démission sera annoncée demain ou, au plus tard, samedi », poursuit notre interlocuteur.
The platform of civil society organizations in Mali, bringing together religious figures, women's organizations and youth associations reiterated during a big meeting held recently in Bamako, the support for Peace and Reconciliation Agreement initialed on 1 March in Algiers.
In the presence of a large crowd, politicians, local personalities and opinion leaders, the various speakers expressed their adherence to the Algiers Agreement, which the formal signing is expected on May 15 in Bamako.
Le 5 mai 2014, le président, Abdelaziz Bouteflika, fraîchement réélu pour un quatrième mandat décide de reconduire son directeur de campagne Abdelmalek Sellal à la tête d’un nouveau gouvernement, dominé par les « technocrates ». Le FLN et le RND, les deux principaux alliés de Bouteflika perdent des portefeuilles ministériels. Les observateurs parlaient à l’époque d’un « gouvernement de transition », mandaté pour gérer les affaires courantes. Ça ne sera pas le cas. Le staff, donné plusieurs fois comme partant, est maintenu une année après.
Le stade atteint dans la structuration de son parti Talaîou El Houriyet (qui tiendra son congrès constitutif les 13 et 14 juin prochain), la liberté de la presse, les scandales de corruption et les procès sont les sujets que l’ancien candidat à l’élection présidentielle du 17 avril 2014, Ali Benflis, a abordés.
Quelques semaines après la publication par la Commission européenne d’un rapport sur les irrégularités qui ont entaché l’élection présidentielle du 17 avril 2014, qui a vu la reconduction de Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat, des députés du Parlement européen ont adopté, avant-hier, une résolution sur la situation des droits de l’homme en Algérie ; ils demandent «aux autorités algériennes d’assurer et de garantir le droit à la liberté d’expression et d’association et le droit de réunion pacifique dans le pays».
Le retour de Abdelaziz Belkhadem à la tête du Front de libération nationale (FLN) ne fait pas que des heureux. Abdelkrim Abada, qui n’a jamais porté l’ancien secrétaire général dans son cœur, se prononce publiquement contre cette éventualité. Lui qui fut l’un des artisans de la fronde qui a mené à la chute de Belkhadem, juge impensable un tel retour et se dit prêt à tout mettre en œuvre pour l’en empêcher.
L’Algérie est une très mauvaise élève en matière de liberté d’après l’organisation Freedom House. L’ONG souligne un déclin des droits politiques et civils des citoyens dans le monde, en particulier en Algérie.
Flou, vide, répressif, général sont autant de qualificatifs utilisés par les députés pour désigner le projet de loi relatif aux activités et au marché du livre présenté hier à l’Assemblée par la ministre de la Culture, Mme Nadia Labidi. Habib Zagad de UDS, parti présidé par Karim Tabbou, pense que ce texte de loi consacre la régression de la liberté d’expression en Algérie.
