«Nous ne pouvons pas léguer le pays à n’importe qui»
L’emploi, la stabilité et le développement de l’économie frontalière.
L’emploi, la stabilité et le développement de l’économie frontalière.
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) s’inquiète de la situation du pays en cette période électorale.
L’Algérie traverse une crise profonde. Je suis venue vers vous pour vous proposer une solution à cette crise. L’unique issue est l’édification d’une deuxième République», croit dur comme fer la seule candidate à la prochaine joute électorale.
Djelfa
De notre envoyée spéciale
L’argent pèse lourd dans cette campagne électorale marquée durant la première semaine par l’organisation d’une soixantaine de meetings et d’une dizaine de rencontres de proximité.
A Oran, mis à part les affiches qui viennent d’Alger, l’ensemble des frais de la campagne seront pris en charge localement», atteste-on à la direction de campagne du candidat Ali Benflis, coordonnée par Réda Benouanane et ce sont surtout les contributions en biens divers qui assureront la logistique.
L’ONG américaine NDI (National Democratic Institute), proche du parti démocrate du président Obama, a décliné l’invitation du gouvernement algérien qui l’a sollicitée pour participer à l’observation de l’élection présidentielle prévue pour le 17 avril.
Les raisons invoquées par le NDI pour justifier son refus sont les mêmes que celles avancées par l’UE : délais insuffisants pour mettre en place une commission de surveillance, standards internationaux non respectés…
«Ceux qui sont aujourd’hui exclus de l’activité politique sont une partie de la solution à la crise.»
Il y aura bourrage des urnes et falsification des procès-verbaux de dépouillement des votes lors de la prochaine élection présidentielle, mais nous ne devons pas abdiquer», a déclaré hier le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, lors de son meeting à la maison de la culture Mouloud Mammeri.
«Ces trois personnages, qui ne représentent pas que leurs personnes, ont la clé de sortie de crise», affirme Mouloud Hamrouche, en parfait connaisseur du système et, semble-t-il, de la crise qui menace de le faire exploser
Des bus ont été mobilisés, dès les premières heures de la matinée d’hier, au niveau des hôpitaux pour transporter les médecins vers l’hôtel Riadh dans le but d’assister à un meeting de M. Sellal, directeur de campagne de Bouteflika.
Ces trois hommes qu’il a comparé à Boussouf, Bentobbal et Krim Belkacem, « portent la responsabilité de ce qui va se passer. ».
Mouloud Hamrouche a interpellé, ce dimanche, le président Bouteflika, le chef d’état-major de l’armée, Gaid Salah, et le chef du DRS, Mohamed Mediène sur un « risque d'effondrement » qui menace l’Algérie.
« Elections du 17 avril : voter ou boycotter, quel choix privilégier face aux incertitudes du scrutin? Quelles perspectives de transition démocratique en Algérie dans l'après 17 avril 2014? Des questions et d’autres encore au cœur d’un débat vif et incisif qui s’est tenu vendredi soir à l’initiative du Forum France Algérie à l’IREMMO à Paris.
Paris / De notre correspondante
«Jouer sur les inquiétudes et les traumatismes du passé est la pire des violences, ce qui est moralement inacceptable», lance Karim Tabbou, porte-parole de l’Union démocratique et sociale. Entretien.
-Le scrutin présidentiel du 17 avril s’annonce particulier à bien des égards. Dans quelles conditions politiques se tiendra-t-il ?
Le candidat à la présidentielle, Ali Fawzi Rebaïne, a promis, hier à partir de Chekfa, qu’une fois élu, il procédera à un changement profond pour fonder un Etat moderne qui consacrera toutes les libertés, contrairement aux pratiques en cours dans le pays qu’il a, tout au long de son intervention, dénoncées.
Pour apporter son soutien au candidat Ali Benflis, Ahmed Bencherif a choisi de s’attaquer de manière frontale au président-candidat.
Je ne veux ni durer au pouvoir ni le perpétuer par l’héritage, je viens remettre le train sur les rails et je m’en vais.» Le candidat libre, Ali Benflis, ne le dira jamais assez.
Simple coïncidence ou choix délibéré, l’Union européenne a rendu public, jeudi dernier, un rapport sévère sur la situation politique en Algérie en 2013.
La rue oranaise est largement partagée entre l’indifférence et un fort sentiment d’exaspération face à ce qui est officiellement appelé «campagne électorale».
Le candidat à la présidentielle algérienne du 17 Avril 2014, Ali Benflis a été reçu par des centaines de citoyens acquis à son programme, dans une salle archi-comble, samedi 29 mars, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou.